Agrandir la figure 359
Dans un contexte de crise mondiale, l’Institut du développement durable et des relations internationales (IDDRI) publie un rapport visant à apporter aux professionnels du développement durable et de la finance une meilleure appréhension des défis soulevés par le financement de l’Agenda 2030.
Le Programme d’action d’Addis-Abeba (PAAA), adopté en juillet 2015 lors de la troisième Conférence internationale sur le financement du développement, présente un cadre complet de financement visant à favoriser le développement durable et la mise en œuvre de l’Agenda 2030 qu’il s’agit de rendre plus efficace. Le rapport formule quatre préconisations.
Le premier concerne la nécessite d’un alignement du financement du développement sur les objectifs définis par l’Agenda 2030. En effet au-delà des chiffres il s’agit de s’assurer qu’aucun investissement ne puisse s’avérer préjudiciable à la réalisation d’autres objectifs.
La mise en œuvre et le financement efficaces de l’Agenda 2030 nécessitent en second lieu la mise en place d’alliances et de partenariats favorisant l’innovation, l’utilisation de solutions fondées sur la science, une participation active de la société civile ainsi qu’un financement privilégiant le long terme.
Une autre condition fondamentale consiste au niveau d’un pays, de transformer les finances publiques et d’élaborer des cadres de financement nationaux intégrés afin de préciser comment financer et mettre en œuvre les stratégies nationales de développement durable.
Le rapport met enfin l’accent sur la nécessaire diversité des acteurs qui ont une carte à jouer dans au sein de l’écosystème financier international, tels que les banques publiques de développement, parallèlement à l’aide au développement à l’étranger et aux ressources nationales.