L’Union européenne peut faire davantage pour intégrer les Objectifs de développement durable, selon l’European Think Tanks Group

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Figure 1052

La Commission européenne, présidée par Ursula Von der Leyen, a présenté le Green Deal comme un des vecteurs principaux de l’atteinte de l’Agenda 2030. Parallèlement, la Présidente a initié une réforme du Semestre européen, la stratégie de coordination des politiques économiques, et demandé à l’ensemble des Commissaires européens de prendre en compte l’intégration des Objectifs de développement durable (ODD) dans leurs actions.

Toutefois, le contexte de la pandémie semble avoir affecté l’intégration des ODD dans les actions européennes. L’instrument Next Generation EU, le plan de relance de l’Union, et le cadre financier pluriannuel ne font quasiment aucune mention de ces Objectifs, alors même que ce sont des instruments centraux et structurants. De plus, la compatibilité de la politique extérieure avec l’Agenda 2030 n’était pas présente dans les stratégies présentées en 2020.

D’après les auteurs du rapport, bien avant la pandémie de la COVID-19 et ses conséquences, l’Union européenne était déjà en retard sur les Objectifs de développement durable de l’Agenda 2030, en particulier sur ceux portant sur la réduction des inégalités (ODD1), la lutte contre le changement climatique (ODD13) et la production et la consommation durables (ODD12).

D’autre part, ils estiment que le Pacte vert ne prend pas suffisamment en compte les objectifs sociaux et rappellent le principe de « ne laisser personne de côté » de l’Agenda 2030, condition nécessaire à l’acceptation sociale des mesures environnementales, et donc à leur efficacité.

Les auteurs formulent ainsi les recommandations suivantes pour respecter l’Agenda 2030 :

Pour en savoir plus (en anglais) : le rapport rédigé par l’European Think Tanks Group