Un bilan du FPHN 2018 organisé par le Comité 21

Publié le 29 octobre 2018


À l’International

Quels enseignements tirer du Forum Politique de Haut Niveau (FPHN) 2018 ?

Les intervenants lors du séminaire "Bilan du forum politique de haut niveau" organisé par le Comité 21
Crédits : Comité 21 Agrandir la figure 730
Figure 730

Mobilisation de la société civile au FPHN 2018

Le 13 septembre, le Comité 21 a invité les acteurs de la société cible pour faire le bilan du Forum Politique de Haut Niveau (FPHN) qui s’est tenu en juillet dernier, avec l’intervention de :

  • Laurence Monnoyer-Smith, commissaire générale au développement durable ;
  • Mélisa Cran, directrice adjointe du Partenariat Français pour l’Eau ;
  • Jennifer De Temmerman, députée de la 15e circonscription du Nord ;
  • Elisabeth Hege, chercheure gouvernance et financement du développement durable de l’Iddri  ; 
  • Pierre Victoria, directeur du développement durable de Véolia.

Du 9 au 18 juillet 2018, pas moins de 46 Revues nationales volontaires (RNV) ont été présentées avec près de 130 panélistes et plus de 2200 participants.

Pour aller plus loin... le journal de bord du FPHN 2018

 

FPHN 2018 - Un bilan en demi-teinte

Si des progrès notables sont observés pour plusieurs ODD, plusieurs intervenants regrettent le faible niveau d’engagement des pays associé à un risque de stagnation, voire de régression dans plusieurs domaines (les inégalités entre les sexes, entre les pays, à l’intérieur des territoires, la faim dans le monde etc...). Pour la France, l’Iddri met en garde contre la possibilité que certains objectifs ne soient pas atteints à l’horizon 2030 faute de mesures spécifiques et ciblées. Quant à l’ODD6, le PFE fait remonter un besoin urgent de sensibilisation et d’outils de communication, une recommandation qui pourrait s’appliquer à l’ensemble des ODD.

FPHN - un exercice inadapté aux enjeux de l’Agenda 2030

Les intervenants ont salué la mobilisation collective des acteurs représentés au sein de la délégation française et souligné l’intérêt des échanges entre pays. Toutefois, ils font le constat d’un exercice inadapté aux enjeux de l’Agenda 2030. Même si seulement 6 ODD sont passés en revue chaque année :

les revues qui durent environ une demi-journée ne sont pas suffisantes pour permettre un véritable état des lieux.

Par ailleurs, l’approche « en silo », par ODD ne permet pas d’approfondir les interrelations pourtant déterminantes. Il n’en reste pas moins un exercice stimulant qui permet de dégager collectivement des pistes pour progresser et aller plus loin dans l’appropriation des ODD !

Quelques pistes ont été évoquées durant le débat à savoir :

  • la nécessité de donner une impulsion politique au plus haut niveau pour la mobilisation de tous en faveur l’Agenda 2030 ;
  • l’importance de mobiliser le parlement ;
  • des instruments financiers adaptés ;
  • l’intérêt de valoriser les indicateurs du issus du rapport du CNIS pour une appropriation par tous les décideurs.