Associations, chercheurs, citoyens, collectivités territoriales, entreprises, État, syndicats, chacun a sa place et un rôle à jouer dans la mise en œuvre de l’Agenda 2030. Après une phase de sensibilisation, chacun de ces acteurs débute généralement une phase d’appropriation pendant laquelle il revisite ses projets existants au regard des Objectifs de développement durable (ODD) et vérifie qu’il est utile à certains ODD ; dans un second temps, son programme d’actions pourra être modifié pour renforcer la contribution à l’atteinte d’un ensemble plus vaste d’ODD, au-delà de son seul coeur de métier.
Mobilisation de l’État
Coordonner la mise en œuvre des ODD
La Délégation au développement durable assure la coordination du volet national de mise en œuvre des Objectifs de développent durable (ODD) en France, en concertation étroite avec l’ensemble des ministères, et en particulier avec le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères concernant le volet international.
Afin d’assurer la transversalité et la cohérence du plan d’action de la France, un comité de pilotage interministériel a été mis en place, qui se réunit tous les deux mois environ.
Des ministères pilotes et associés ont été identifiés pour chaque ODD. Les ministères chefs de file sont chargés de mettre en place des groupes projets afin d’assurer la mise en œuvre opérationnelle de l’ODD qu’ils pilotent, tout en associant les autres ministères concernés et les parties prenantes clés. Ces chefs de file ont également pour mission de mener les travaux de revue des politiques publiques et d’effectuer une analyse des lacunes gap-analysis.
Par ailleurs, les Hauts fonctionnaires au développement durable, présents dans chaque ministère, constituent un réseau sur lequel la Délégation au développement durable peut s’appuyer pour mettre en œuvre la coordination de l’action publique.
La mise en œuvre de l’Agenda 2030 implique la mobilisation de tout le gouvernement et l’ensemble des politiques publiques françaises devront contribuer à l’atteinte de ces objectifs.
Les gouvernements doivent intégrer une perspective genrée dans l’ensemble des financements pour le développement, notamment à travers l’adoption de budgets sensibles au genre et la participation égale des femmes et des hommes aux processus de décision.
En 2006, l’idée d’organiser une Fête de la Nature était émise par le Comité français de l’UICN et le magazine Terre Sauvage et proposée à l’ensemble des grands organismes s’occupant de nature en France.
l’Université de Bretagne Occidentale (UBO) et l’Institut de recherche pour le développement (IRD), ont signé un nouvel accord-cadre de coopération scientifique, pour une durée de quatre ans.