La ville d’Amsterdam adopte l’approche Donut pour intégrer les ODD

Une nouvelle économie est-elle possible ?

Shéma illustratif de l'économie du Donut
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Figure 358

La ville d’Amsterdam aux Pays-Bas a annoncé le 8 avril un plan de relance inspiré de la théorie de l’économiste britannique Kate Raworth. Il s’agit d’appliquer les principes exposés dans son ouvrage « La Théorie du Donut, l’économie de demain en 7 principes » paru en 2018.

Cette théorie représentée par un diagramme circulaire, s’inspire des 17 Objectifs de développement durable. Le premier cercle vert, le « plancher social », constitue le but à atteindre pour assurer l’épanouissement de chacun. Mais cet épanouissement ne peut se faire au-delà du cercle extérieur qui symbolise le « plafond », des neuf limites planétaires : nous ne pouvons utiliser les ressources de manière trop intensive, au risque de soumettre l’équilibre de la planète à une trop grande pression. L’espace entre les deux anneaux représente donc l’espace juste et sûr pour l’humanité, dans lequel peut prospérer une économie inclusive et durable.

Le plan présenté par la ville est ambitieux et vise à atteindre une économie totalement circulaire à l’horizon 2050, grâce à des engagements très concrets dans le traitement des déchets domestiques, la réduction du gaspillage alimentaire, la construction de logements plus durables et une attention particulière portée au recyclage des produits.

Appliquée à l’échelle de la ville la théorie du donut permet une approche holistique, décloisonnée, qui embrasse les perspectives sociales et écologiques, à la fois localement et globalement.

Ce plan a été rendu possible grâce à la coopération de Janine Benyus, connue pour ses travaux sur le biomimétisme, de son institut Biomimicry ainsi que d’autres organisations telles que Circle Economy et C40 Cities (qui coopèrent déjà au sein de Thriving Cities Group).

Pour aller plus loin... La théorie du Donut