Agenda 2030 : coopérer pour une transition durable

Lors de la journée d’échanges du 29 septembre, le Commissariat général au développement durable (CGDD) a réuni acteurs publics, entreprises et associations pour réfléchir à la mise en œuvre de l’Agenda 2030. Dix ans après son adoption, ce cadre mondial reste une boussole essentielle pour accélérer la transition écologique et sociale, malgré les incertitudes internationales.

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La journée d’échanges du Commissariat général au développement durable (CGDD), tenue le 29 septembre au ministère de la Transition écologique, a réuni de nombreux acteurs autour d’un enjeu central : comment maintenir le cap de l’Agenda 2030 dans un contexte mondial incertain.
Les discussions ont porté sur l’avenir des Objectifs de développement durable (ODD), la mise en œuvre d’actions concrètes dans les administrations, le rôle des ONG et des entreprises, ainsi que les moyens d’accélérer la transition écologique et sociale.
Le discours d’introduction a rappelé l’importance de relier les engagements nationaux aux cadres internationaux, de tenir compte de l’interdépendance des ODD et de promouvoir une transition écologique juste et solidaire. Le secteur privé a été reconnu comme un partenaire clé, agissant en complémentarité de l’action publique.
La diplomatie française poursuit une approche coopérative et inclusive, dépassant les clivages nord-sud, dans la lignée du One Planet Summit. De nombreuses initiatives de formation et de sensibilisation illustrent l’engagement des institutions, de l’Éducation nationale aux ministères et établissements de santé.
La dimension territoriale des ODD progresse, avec des projets inspirants en matière d’éducation, de santé ou d’emploi. Toutefois, les inégalités d’investissement persistent : les zones fragiles, abritant un quart de la population mondiale, ne reçoivent qu’1 % des financements, aggravées par le désengagement des États-Unis de l’aide alimentaire.
Cette journée a réaffirmé que l’Agenda 2030 reste une boussole essentielle pour construire un avenir durable, à condition de renforcer la coopération entre acteurs publics, privés et associatifs face aux incertitudes mondiales.