L’intelligence artificielle (IA) comme moteur de transformation sociale et environnementale

Ralentissement du développement humain : l’IA pourrait-elle apporter des réponses ? - Crédits : Rezo Nodwes Agrandir la figure 3028

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un rapport de l’ONU publié mardi met en lumière le potentiel de l’intelligence artificielle

Depuis la pandémie de COVID-19, les progrès du développement humain mesurés par les libertés fondamentales, l’accès aux soins, à l’éducation, et le bien-être global stagnent, voire régressent dans certains pays. C’est le constat préoccupant d’une récente étude publiée mardi par les Nations unies. Alors que le monde peine à retrouver une dynamique de croissance inclusive, un espoir émerge néanmoins : l’intelligence artificielle (IA), si elle est utilisée de manière éthique et équitable, pourrait devenir un catalyseur puissant du développement humain et un nouveau levier pour atteindre les Objectifs de développement durable (ODD)

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L’ONU souligne que les inégalités exacerbées par la crise sanitaire ont laissé des millions de personnes sans accès à des services essentiels. Pourtant, dans ce contexte de vulnérabilité, des technologies comme l’IA peuvent offrir des solutions concrètes. Par exemple, dans le domaine de la santé, des outils basés sur l’IA permettent déjà de diagnostiquer certaines maladies avec une grande précision, même dans des zones dépourvues de spécialistes. En éducation (ODD4), l’IA peut adapter les contenus pédagogiques aux besoins spécifiques de chaque élève, réduisant ainsi les écarts d’apprentissage, en l’agriculture, elle contribue à une production plus efficiente et durable (ODD2 et ODD13), dans un monde confronté aux crises alimentaires et au dérèglement climatique.

Cependant, le rapport avertit également que sans cadre réglementaire clair, l’IA pourrait aggraver les fractures sociales, en concentrant les bénéfices entre les mains d’une minorité. Il est donc important que les politiques publiques accompagnent cette révolution technologique, en mettant l’accent sur la formation, la transparence des algorithmes, et l’accès équitable aux données.

L’IA ne doit pas être vue comme une fin en soi, mais comme un outil au service de l’humain. Si elle est orientée vers le bien commun, elle pourrait redonner un élan aux progrès sociaux mis à mal depuis 2020, et contribuer à construire un avenir plus juste et durable pour tous.