La connaissance naturaliste au service des stratégies régionales de conservation

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La publication « État de la connaissance naturaliste en Provence-Alpes-Côte d’Azur », réalisée en 2025 par l’Observatoire Régional de la Biodiversité (ORB) sous l’égide de l’Agence régionale de la biodiversité, propose une synthèse claire et accessible de l’état des connaissances naturalistes dans la région. Élaborée en partenariat avec plusieurs organismes spécialisés, elle offre un panorama structuré des inventaires réalisés, des espèces connues.

L’introduction du document rappelle l’importance d’évaluer régulièrement la connaissance naturaliste : comprendre ce qui est déjà documenté, identifier les manques et coordonner le travail des différents acteurs. La suite de la brochure est consacrée aux principaux groupes biologiques étudiés, amphibiens, bryophytes, chauves-souris, libellules, mammifères, oiseaux, orthoptères, papillons diurnes, plantes vasculaires ou reptiles. Pour chacun, une synthèse des données disponibles est présentée, accompagnée de cartes, de listes d’occurrence ou de références aux bases de données utilisées. Chaque groupe bénéficie également d’un fichier téléchargeable permettant d’approfondir les inventaires.

L’un des objectifs essentiel de cette publication est d’offrir un bilan objectif de la connaissance naturaliste en région Provence-Alpes-Côte d’Azur, considérée comme l’une des plus riches de France grâce à la diversité de ses milieux, qu’ils soient méditerranéens, alpins, littoraux ou continentaux. Cet état des lieux constitue un outil d’aide à la décision pour les acteurs publics, les gestionnaires d’espaces naturels, les associations ou les chercheurs, qui peuvent y trouver une base solide pour orienter leurs politiques de protection ou de gestion. Mettre en évidence les groupes bien documentés, comme les odonates ou les oiseaux, mais aussi ceux qui le sont moins, notamment certains invertébrés ou plantes difficiles à identifier, permet de cibler les besoins en prospection et en compétences.

La brochure insiste également sur l’importance de la mobilisation collective. L’amélioration de la connaissance passe par l’implication des naturalistes professionnels et amateurs, des associations, des institutions et du grand public, notamment à travers les sciences participatives et les plateformes de collecte de données comme Silene ou Biodiv’PACA.

Ce bilan s’inscrit dans une stratégie régionale plus large visant à mieux connaître et protéger la biodiversité. La Région Sud soutient ainsi de nombreux projets d’acquisition et de valorisation de données, le développement de bases d’information partagées et le déploiement d’outils de suivi et de cartographie.
Cette publication résume les résultats de l’état des lieux des connaissances naturalistes en région réalisé par le conservatoire d’espaces naturels Provence-Alpes-Côte d’Azur, les Conservatoires botaniques nationaux alpin et méditerranéen et la LPO Provence-Alpes-Côte d’Azur.